Les chercheurs inconnus ( du grand public) les plus illustres !!!

Thomas Henry Moray

MORAY THOMAS HENRY
                Moray est né le 28 août 1892, à Salt Lake City, cinquième ville du monde à posséder à cette époque un système centralisé d'électricité.

Il était le septième enfant de sa famille, fils d'un homme d'affaires devenu ingénieur en électricité. Il a découvert les écrits de Tesla à l'âge de huit ans. Il s'est aussi inspiré des travaux du Français, le Dr Gustave Le Bon, auteur de " l'Evolution de la Matière " et de " l'Evolution des Forces ".


COSRAY Research Institut, 2505 S. 4 th East, Salt Lake City Utah 84115

                Il obtint ses diplômes au Collège de Commerce des Saints des Derniers jours. Il les compléta par correspondance avec un cours d'ingénieur en électricité et obtint son doctorat en ingénierie électrique en 1918 à l'Université Suédoise d'Upsala.

Il a été ingénieur, dessinateur dans les compagnies Utah Power & Light Co., Phoenix Construction et ingénieur chef à Arastard Construction & Engineering Co., Division Electrical Engineer, Mountain States Telephone & Telegraph Co. et également ingénieur consultant dans le privé. Moray a été un pionnier dans l'utilisation des transistors.
Dès le début des années 1900 et jusqu'en 1930 il démontra devant une presse ravie, la conversion à sur-unité. Fin 1910, il put faire une démonstration d'un petit appareil électrique (8 watts) produisant un arc miniature devant ses amis Lorine et Parnel Hinckley. Il pensera d'abord que l'électricité statique était en cause mais trouvera ensuite en 1911, qu'il n'en était rien.

La vie de Moray rivalise avec un roman noir. Un jour, des coups de feu tirés d'une mystérieuse berline noire ont atteint sa voiture, pourtant équipée de vitres pare-balles, sans blesser personne heureusement. Le 02/03/1940, Henry Moray, pourtant bon tireur, mais non violent, a été agressé dans son propre laboratoire, et a reçu une balle dans la jambe. C'est pourquoi, il a toujours eu ensuite un fusil à portée de main. Il a été agressé de nombreuses fois sur la voie publique.

En l'absence de la famille, le laboratoire était régulièrement saccagé. Les menaces étaient courantes. H. Moray croyait que ses mystérieux opposants faisaient partie du complot communiste (dans tous les esprit à l'époque), mais il s'agissait de jalousie professionnelle de la part d'autres scientifiques, ou de compagnies collaboratrices avides de celles qui ont disparu avec l'argent de H. Moray.

A une certaine époque des amis l'ont persuadé de s'associer à l'Agence Rurale d'Electrification (R.E.A). Son assistant Félix Frazer a fracassé l'appareil de Horay car l'inventeur avait refusé de donner les informations concernant la construction de sa machine. Ce mécontent, ingénieur du gouvernement affecté à REA était censé l'aider, mais n'était qu'un " agent " lié, pour des raisons politiques avec des groupes d'intérêts qui avaient bien calculé que H. Moray n'était pas assez riche pour reconstruire son appareil. Ils ne s'étaient pas trompés. Même s'il a poursuivi ses recherches, H.Moray n'a pu le reconstruire et l'a démonté ostensiblement.

H. Moray a refusé fermement de vendre ses inventions à des compagnies qui ne en lui garantissaient pas une utilisation libre pour le bien être des gens. Il pensait avec effroi qu'une grande compagnie pouvait acheter son invention pour l'enterrer.

Dans les années 30, H. Moray eut des problèmes pour développer un certain nombre d'appareils à semi conducteurs. Le bureau des brevets rejeta sept applications de l'appareil (non conforme aux lois physiques connues) dont l'une en 1927, sur un semi conducteur, système sans mouvement au germanium, sous prétexte qu'il fonctionnait sans cathode chaude. Son travail sur les semi conducteurs était très en avance sur son temps et ne pouvait pas être compris par les experts.

Il a malgré tout poursuivi les démonstrations de sa machine jusqu'à ce qu'il soit menacé de perdre les droits de son brevet s'il continuait.

Jusqu'à sa mort en Mai 1974, il fit des exposés sur son appareil, pour des étudiants ou des groupes restreints.

Les travaux de Henry Moray


On dit qu'il fut alerté très tôt par ce qu'il a ensuite nommé Energie Radiante en voyant la nuit ses phares de voiture " coller " à un poste de ligne téléphonique éteint. C'est là qu'il fut confronté pour la première fois à un rythme sonore et vibrant et s'étonna de savoir ce qui pouvait le produire. Il pensait que les oscillations électriques, sous forme d'ondes au-delà de celles de la lumière, arrivent sur Terre continuellement, et en repartent telles des vagues, et en plus grande quantité de jour que de nuit. (Selon un rapport du Chicago Institute of Technology, la planète Terre reçoit l'équivalent de 160.000 CV par habitant)

H. Moray disait que l'électricité était une modification de l'éther. Il avait travaillé avec la " bible " de l'époque : "The Principles Underlying Radio Communications" (brochure n° 40, 600 pages des meilleurs plans en 1918 et 1922). Et aussi avec les numéros 120 et 121 du Bureau des Standards.

En Juin 1925, après une démonstration où il put alimenter une vieille lampe à carbone de 16 bougies, et d'une demi capacité, il alluma une lampe de type C.G.E. de 100 watts devant R.L. Shoup et sa femme. Il appela son invention " Energie Radiante ". Cette démonstration fut suivie d'une autre devant Massey et Brown, associés à ce moment-là à l'Hôtel Roberts de Salt Lake City.

Le 06/08/1925, R.L. Judd vint voir l'inventeur et fut très impressionné en voyant fonctionner un appareil, un cylindre de 15 cm de haut et 20 cm de diamètre.

En Octobre 1925, H. Moray fit avec Judd l'expérience suivante. Sur le toit du poulailler ils placèrent l'appareil, et dressèrent l'antenne après avoir coupé le commutateur central de la maison située à 300 mètres environ. M. Judd déplaça le carton - support de l'appareil en divers endroits, et l'un comme l'autre vérifièrent qu'il n'y avait aucun équipement caché dans le poulailler.

L'appareil fut mis en marche, M. Judd chronométrait pour voir le moment où apparaîtrait la lumière. H. Moray a pu allumer la lampe de 100 watts, faire grésiller un vieux fer électrique Hotpoint de 655 watts. Après avoir enlevé l'antenne à la demande de M. Judd, la lumière s'éteignit. En la reconnectant, la lumière revint. Ceci fut fait plusieurs fois en enfonçant de plus en plus dans la terre, selon des emplacements choisis par M. Judd et chaque fois l'intensité lumineuse augmentait avec la profondeur. Cela dura deux heures et demi car M. Judd voulait voir pendant combien de temps la machine fonctionnerait. H. Moray lui proposa alors de l'installer plus confortablement pour passer la nuit !

M. Judd regrettait énormément que le Dr Harvey Fletcher de Western Electric et des Laboratoires Bell n'ait pu être là pour voir fonctionner l'appareil. M. Judd parti, Moray plaça l'appareil à l'intérieur de la maison où il fonctionna 3 jours et 3 nuits sans arrêt, sans baisse d'énergie.

Dans l'espoir de développer son appareil et d'obtenir un brevet, H. Moray se mit d'accord avec R.L. Judd pour avoir l'aide des Drs Fletcher, Milton Marshall et Carl Eyring de l'Université Brigham Young (plus tard chez Bell).

A la fin de 1928, comptant sur les compétences des Dr Eyring et Fletcher il leur divulgua complètement le principe de sa " valve " radio, en réservant au Dr Marshall les informations sur la réalisation concrète. Il déposa ensuite un brevet pour son semi conducteur au germanium. Il s'aperçut alors que les informations données pour le brevet avaient été rendues publiques et que d'autres les utilisaient. M. Judd ne pouvant financer le passage du stade expérimental au stade industriel, H. Moray fut trompé par un groupe d'hommes d'affaires de l'Utah et dut intenter une action en justice contre leur compagnie et dissoudre ensuite la société.

En 1939, H. Moray qui poursuivait ses travaux, dépensa une somme fantastique. Son appareil, une boîte qui ne pesait que 25 kg ne nécessitait alors que quelques watts de courant, et fournissait 50.000 watts (ce que contredit Moreland qui dit 3000 watts).

Des essais ont été faits sur l'automobile : les moteurs qui pouvaient tourner jusqu'à 36.000 tours/minute restaient froids et, dans l'obscurité émettaient une lueur violette autour d'eux, un peu comme cette lumière dont parlait H. Moray dans le cas d'utilisations thérapeutiques de son principe.

Le convertisseur de Moray
                H. MORAY en 1937 près de son convertisseur qui alimente 35 lampes de 100 watts.
L'appareil en question consistait en un certain nombre de semiconducteurs ou " détecteurs " dont H. Moray expliquait, avec ses croquis, l'analogie avec un poste à galène ou à cristal de pyrite de fer. On sait aujourd'hui que le tube détecteur était un prédécesseur du transistor (bi-polaire), composé de zinc et d'une matière radioactive provenant d'une mine d'Abisco au Nord de la Suède. Ces tubes étaient fabriqués par une entreprise de Berlin, probablement Loewe-Opta. Seul un tube sur quatre répondant aux exigences de l'appareil pouvait être utilisé.

Cet appareil devait être connecté à un câble en cuivre très isolé, de 10 à 15 m, placé dans le jardin. En débranchant " l'antenne ", le convertisseur cessait de fonctionner. Comme Tesla, il modulait des fréquences électriques de manière à les faire entrer en interaction avec le champ de tachyons, pour en extraire ainsi l'énergie. T. Bearden pense qu'il captait l'énergie infinie du point zéro du vide ou ZPE.

                La lumière émise par les lampes de l'appareil de H. Moray était très actinique et réduisait le temps d'exposition de développement des photographies. Sur les photos des lampes, on voyait un anneau sombre perpendiculaire à la base de l'ampoule, cela ressemblait à un cercle de brouillard noir translucide, comme si la lampe se reflétait elle-même sur l'air ou projetait sa propre ombre. Les témoins qui ont vu ce courant d'énergie radiante disent que les ampoules semblaient totalement remplies de lumière, comme si le gaz qu'elles contenaient était complètement incandescent.

Quels que soient la charge et le nombre de lampes le courant s'adaptait. Il était même particulièrement efficace pour élever rapidement à haute température des éléments de chauffage.
Selon le Dr Moreland il y a 4 sortes d'appareils de Moray
"                celui construit vers 1910, à l'époque où les rares émetteurs de radio étaient si puissants qu'il était dangereux d'être à côté d'eux. On comprend ainsi facilement pourquoi il a pu obtenir 8 watts de sortie avec une antenne de 210 m de haut et sur 300 m, à proximité d'une station située à quelques kilomètres.
"                le deuxième était celui de 25 watts, au début des années 20, et qui utilisait un cristal radio modifié et dont l'énergie à la sortie alimentait une lampe au lieu d'un micro. Vers 1925 l'appareil de seconde génération pouvait produire 100 watts, c'était un perfectionnement du précédent.
"                La troisième génération était semblable à précédente, mais le cristal était alors placé dans un coffret de bois. C'est cet appareil pouvant produire jusqu'à 650 watts qui a été testé par Harvey Fletcher et d'autres. Comme le quatrième, il ne fonctionnait que quelques minutes et jamais plus d'une heure avec une charge de plus de 200 watts.
"                Le quatrième pouvait produire davantage, mais en raison de la surchauffe, il fallait donc limiter les charges à moins de 200 watts pour ne pas griller la " Pierre Suédoise ".

Composition d'un appareil type
"                Deux bobines ou inductances de 20 à 25 cm de diamètre à plusieurs couches de fil d'un diamètre inférieur à celui utilisé pour un ampérage de courant ordinaire. Il est probable qu'il existe une relation entre la dimension du fil et le nombre de tours. De plus, on peut supposer que la distance entre les bobines est aussi importante que le sens du bobinage
"                Plusieurs condensateurs ou capacités de différentes tailles
"                Un tube détecteur ou valve électronique qui empêche le retour de l'énergie au circuit extérieur et l'oblige à passer dans le circuit d'application du courant
"                Deux tubes oscillateurs
"                Une barre d'argent et une barre de cuivre placées côte à côte (ce qui s'apparente au Compound Desintegrator de John Keely)
"                Un système de démarrage
"                Un transformateur électrique abaisseur d'un rapport primaire / secondaire de 1000 pour 1

Tous ces composants étaient placés dans un coffret de 76 x 40 x 40 cm pesant 21 kg. Il n'y avait aucune partie mobile. H. Moray disait qu'il n'y avait pas de rayonnements dangereux autour de l'appareil en fonctionnement. Ce convertisseur serait une turbine à atome oscillant à haute vitesse et ne fabriquerait pas d'électricité mais la pomperait du ZPE.

De nombreuses personnes ont pu observer l'intérieur, certains ont même pu faire plus qu'un examen superficiel, sauf sur le tube détecteur. H. Moray n'a jamais rien voulu dévoiler à son sujet. Il reconnaissait simplement qu'il ne contenait pas de filament chauffé à l'électricité dont les rayonnements auraient permis de transporter des courants dans les différentes parties du tube, produisant ainsi l'action d'une valve.

D'autres sources ont indiqué que Moray utilisaient des matières radioactives pour cette action (voir Nelson Camus) : un composé d'uranium, opinion controversée (pourtant H. Moray aurait eu des ulcères cancéreux aux mains).

Qui plus est, on ne sait pas si le tube détecteur et les oscillateurs utilisaient les mêmes matériaux. On peut supposer qu'il ne s'agissait pas de tubes à vide puisqu'ils restaient froids et que H. Moray ne disposait pas de pompe à vide dans son laboratoire. Alors les tubes étaient peut-être remplis de gaz, mais on ne sait lequel. Ces tubes, en particulier, le détecteur, paraissaient être la partie la plus faible du système de H. Moray et la cause de problèmes fréquents lors de démonstrations.

H. Moray a également gardé le silence sur les matériaux de ses condensateurs ainsi que leur capacités ; seule leur taille est variable mais cela ne donne pas d'indication sur leur capacité !

Quant aux barres d'argent et de cuivre - mais était-ce bien de l'argent ou du cuivre ou un alliage traité avec la même énergie radiante qu'elle contribuaient à produire ?- leur rôle demeure mystérieux et les questions sur leur transmutation possible, leur taille et leur emplacement restent sans réponse.

H. Moray a seulement utilisé une antenne avec prise de terre au début, ce qui élimine la possibilité qu'il ait capté l'énergie des lignes électriques ou des émetteurs radio. Les tests de l'époque, dont certains ont duré plus de 157 heures qui ont fait dire à certains que H. Moray avait caché des batteries qui auraient du alors elles-mêmes contenir quelque chose de nouveau !

Comment B. Perreault voit l'origine des produits radioactifs que H. Moray aurait utilisés

En 1912, H. Moray a passé deux ans comme missionnaire de l'Eglise Mormon à Upsala, en Suède. Passionné de réception radio par le cristal, il utilisait son temps libre pour chercher le minerai qui pourrait fonctionner en tant que détecteur radio. Il avait trouvé deux spécimens qui allaient bien.

L'un était la galène sensible qu'il avait trouvé à flanc de colline, l'autre était une matière blanche, poudreuse, ressemblant à de la pierre qu'il avait trouvée dans une voiture de chemin de fer, située à Abisko en Suède dans une région connue pour ses grandes quantités de minerai d'uraninite ou pechblende. Selon des documents de l'AirForce, nous savons qu'il s'agissait d'un silicate fossilisé provenant d'Abisko. Il existe un minerai très rare, la coffinite, un silicate d'uranium, qui pourrait bien être, au vu des expériences récentes la roche de H. Moray.

Il y a longtemps de cela on se servait du quartz (dioxyde de silicium) écrasé pour faire les routes des exploitations minières. H. Moray avait pris de cette poudre - impuretés comprises - et l'avait fondue avec une lampe à souder en sachant qu'à cette époque là, la silice fondue était un bon détecteur pour la radio à cristal, tout comme la galène. B. Perreault, lui, dit que la matière de H Moray était un type de galène argento - zinco - ferreuse qu'il pouvait synthétiser et dont on trouve la formule dans le brevet US Electrothérapeutique n° 2.460 707.

Un jour H. Moray mit dos à dos deux échantillons avec un "catswisker" en argent et à sa grande surprise, il obtint des résultats étonnants. Par le fait avec cette combinaison, il put faire marcher un petit pavillon de haut parleur.

A la fin du printemps 1925, H. Moray conçut des appareils qui pouvaient sortir des puissances plus élevées. On lui demandait souvent d'extraire davantage de courant et la matière blanche qui ressemblait à de la pierre surchauffait et grillait. Quand il eut épuisé cette matière, il lui fallut trouver un substitut.

Bruce Perreault poursuit :

Cependant H. Moray était incapable de comprendre ce qu'il y avait comme impuretés dans sa matière de silice fondue. Ceci l'a contraint à une recherche exhaustive sur les matériaux semi conducteurs. Le silicium et le germanium ultra pur offraient les meilleures promesses. Pour en augmenter la sensibilité, il provoquait en eux un rayonnement artificiel. Ses résultats l'amenèrent à une formule de mélange satisfaisant. C'était un zinc tribo luminescent comprenant du sulfide de zinc pur dopé avec un activateur bismuth. Cette matière était ensuite soumise au rayonnement émis par un seul tube à vide alimenté en haut voltage et qui contenait du chlorure de radium. Ceci créait du bismuth actif connu de nos jours sous le nom de polonium - 210. Il émettait une lueur bleu-vert après traitement. C'est ce que H. Moray dénommait " rayonnement artificiel ". Quand on le dopait en germanium ultra pur, cela donnait une excellente matière de type transistor que H. Moray désignait par " matériau de fission " - que l'on dit avoir été supérieur à ceux des transistors du laboratoire Bell.

H. Moray disait avoir augmenté la radioactivité de la carnotite, de l'uranium et d'autres corps radioactifs y compris une combinaison de cuivre et de plomb.

H. Moray n'a jamais pu reproduire sa '' Pierre Suédoise '' matière de silice fondue qui donnait de l'énergie. Cependant, il a pu construire des cylindres qui contenaient un fil corona central. Lorsque ces cylindres étaient chargés avec de l'énergie électrostatique ils ajoutaient du courant aux ions. Avec certains circuits, on pouvait obtenir de l'énergie en excédent.

A l'appui de ce que H. Moray affirmait dans une lettre à E.G Mensen au sujet de son appareil :

" …il peut fonctionner sans le détecteur, mais la lumière varie et brille ou faiblit selon des cycles réguliers ", C.R. Benzel écrivait le 30/03/1933 à Harvey Fletcher :

" M. Moray a été incapable de me faire une démonstration de son appareil car, disait-il, il n'avait plus du tout de la roche ou du matériau inhérent au détecteur et qui semble être une partie très importante de l'appareil. Mais il pouvait faire un tube pour remplacer ce matériau."

C'est dans " Beyond the Light Rays ", en 1931, qu'il est fait mention pour la première fois de la " Pierre Suédoise ", deux ans après que Murray O. Hayes l'ait écrit dans une lettre à un investisseur potentiel qui en a adressé copie à Fletcher pour avoir son avis. M. Hayes avait investi dans la société de H. Moray et affirme que l'inventeur lui avait tout dévoilé. Le Dr Moreland pense que trouver la " Pierre ", l'inventer, et ne pouvoir la reproduire est bien contradictoire, mais toutefois que Murray Hayes a bien dit la vérité en décrivant cette " Pierre " comme un alliage de plomb auquel on aurait ajouté de la matière radioactive lors de la fonte, et en le laissant re - cristalliser. Harvey Fletcher (Prix Nobel pour le transistor), qui a légué tous ses dossiers à l'Université Brigham Young a d'ailleurs écrit :

" Moray avait pris un morceau de plomb traité avec le procédé qu'il avait inventé, et l'avait mis à la place du cristal."

Etude des travaux de H. Moray par le Dr Moreland.

John Moreland docteur en physique a effectué sur Henry Moray des recherches couvrant une période de 1880 à nos jours. Parmi un grand nombre de livres témoignant de la quantité phénoménale de connaissances de cette époque, certains lui ont apporté une aide précieuse, ceux de Rutherford, Curie, Chadwick, Lind, Geiger, Crowther, celui de H. Moray, bien sûr, et particulièrement ceux de Gustave LeBon. Ces ouvrages étant très difficiles à se procurer, le Dr Moreland a créé une société pour les rééditer, et a ajouté ceux de Paul Brown, Rodney Sego (disponibles depuis le 15/05/1997) ainsi que ceux d'autres chercheurs en Energie Libre.

Pour le Dr Moreland l'appareil de H. Moray est le " Saint Graal " de la recherche sur l'Energie Libre. Lui-même vend un livre au profit de la recherche et qui traite plus en détail d'autres sujets chez Aztec Publishing 1251 Smith Thompson Road Bethpage TN 37022-9110. Tél : 615 888 6428 begin_of_the_skype_highlighting              615 888 6428      end_of_the_skype_highlighting Fax 618 888 2538.

Dans toutes ses recherches, non seulement pour les appareils de Moray mais pour Hubbard, Hendershot et Testatika,  une constante lui est apparue : les matériaux radioactifs (même les aimants néodyme et samarium / cobalt) qu'il était alors facile de se procurer car non soumis encore à réglementations.

Le Dr Moreland ne compte pas revenir sur tout ce que l'on connaît bien au sujet de Moray, mais présenter plutôt des éléments de sa propre recherche.

Le Dr Moreland a remarqué sur les photos deux choses inhabituelles à l'époque

1 - Un détecteur Pickard utilisant différentes combinaisons de zincite, oxyde de zinc ou zinc triboluminescent, de la chalcopyrite (une sorte de pyrite ou sulfate de fer, du silicium, famille du germanium et du bismuth métal.

2 - Très probablement la " Pierre Suédoise " de Moray, ce " truc " si bien empaqueté pour le cacher à des yeux indiscrets  se trouvant dans le circuit d'entrée du cristal radio et entre le cristal et l'antenne.

Le Dr Moreland présente un (parmi 150) brevet intéressant qui lui a donné une meilleure idée de ce que pouvait être la " Pierre Suédoise " de Moray. Il s'agissait d'alliage de plomb au radium ou autre matière radioactive que lui avait donné un amateur radio Suédois. Si H. Moray l' avait trouvé dans un wagon comme il l'a dit, on peut se demander pourquoi il n'est pas retourné en Suède en chercher, puisque tout son travail reposait dessus. Il ne l'a pas fait, car ce n'était pas une roche. Mais alors, pourquoi ne pas retrouver la personne qui lui avait fourni cette " pierre " ?

Aidé par un chercheur Suédois, le Dr Moreland, pense que H. Moray avait fort bien pu rencontrer un amateur de radio qui lui avait montré ainsi qu'à d'autres les capacités d'amplification de signal radio de cette " pierre ", mais sans en dire plus. Cet amateur radio a très probablement été tué lors de la guerre qui a éclaté peu après. Le livre du Dr Moreland annonce de possibles révélations à ce sujet si son collègue Suédois parvient à les obtenir.

Le Dr Moreland a dopé un alliage particulier avec de l'uranium et a obtenu 12, 5 watts de sortie. Il a fait fonctionner cet appareil de façon intermittente pendant plusieurs jours sans baisse en sortie.

Ce type d'appareil avec l'alliage de Moreland était un magnifique récepteur reproducteur. Il rediffusait l'émetteur voisin avec un tas de bruit qui couvrait toute la bande et interférait avec la radio et la télévision de tout le voisinage, ce qui le contraignait à faire ses essais tard dans la nuit. Si ce petit appareil faisait cela avec ses 12,5 watts, celui de H. Moray de 650 watts aurait fait bien davantage dans tout Salt Lake City. C'est aussi à cette époque que le Gouvernement instaura une réglementation sur la puissance des émetteurs et leurs fréquences, ce qui obligea H. Moray, manquant également de " Pierre Suédoise " à faire d'autres recherches.

Comment les résultats des tests de 1928 donnant 50.000 watts de sortie ont-ils été interprétés ?

L'appareil était enfermé dans une malle et deux lampes de 100 watts et de 10 watts y étaient reliées. Les essais ont duré 83 heures et 34 minutes. Ensuite, H. Moray a relié un fer plat de 575 watts et une lampe de 60 watts pour prouver que l'on pouvait extraire plus de courant de l'appareil. Evidemment, si l'on multiplie la durée par les watts, on dépasse les 50.000 watts. Mais l'appareil n'avait en fait donné que 110 watts, soit un peu moins de 10.000 watts en tout. Beaucoup d'investisseurs potentiels ont demandé confirmation de ces récits. Fletcher disait , et le Dr Moreland partage cette opinion :

" M. Moray n'est pas du tout un scientifique, il a seulement eu de la chance, il a réussi quelque chose de nouveau et d'utile par accident plutôt que par une étude sérieuse…je remets en question son honnêteté…j'ai prévenu mes amis de ne rien investir."

Toujours selon le Dr Moreland, la dernière génération d'appareils, munie d'un alliage convenable, et de détecteurs en série permettait d'augmenter le courant et le voltage à chaque étage, jusqu'à 250.000 volts et environ 12 milliampères. Si on multiplie cela en utilisant la formule P = UI, on trouve jusqu'à 3000 watts.

Dans ces derniers appareils on voit 35 lampes et un fer plat. Les 6 rangées de dessus contiennent toutes 5 lampes, les 5 lampes de la rangée du bas sont des 100 watts. Le fer plat qui tire les 575 watts est aussi branché dans un adaptateur dans la rangée du bas. Si on additionne tout, on arrive à 2875 watts. C'est bien loin des 50.000 watts annoncés. Cependant il ne faut pas oublier que l'on ne pouvait extraire autant de watts pendant longtemps sans risquer de griller la " pierre " ou l'alliage.

Cet appareil fonctionnait par la conversion directe de rayonnement alpha en électricité et non par la conversion d'une quelconque énergie de l'espace. La seule énergie externe était fournie par le signal radio, simple catalyseur pour faire démarrer et entretenir la conversion, provenant d'un émetteur à proximité.

C'est la méfiance de H. Moray vis à vis de ceux qui voulaient travailler avec lui qui l'a empêché d'arriver à la commercialisation de son invention. Le Dr Moreland conclut qu'il n'en reste pas moins que H. Moray a eu réellement des appareils en fonctionnement, donnant du courant à partir d'une très faible entrée d'énergie, et qui représentaient une étape majeure dans le développement de l'Energie Libre.

Voir http://www.geocities.com/ResearchTriangle/Lab/1135/moreland.html

Henry Moray et l'alchimie

Contrairement à l'or obtenu actuellement par transmutation mais qui est radioactif et instable, H. Moray affirmait - mais sans en livrer le secret, avoir fait de l'or stable et suffisamment durable pour être titré et ceci sans cyclotron ni autre appareil fracassant l'atome, uniquement dans son laboratoire, et sans but commercial.

Il a écrit avoir produit, ou mieux traité du plomb ordinaire de telle façon qu'il ne fondrait pas en dessous de 2000 ° et du cuivre de façon à ce qu'il ne fonde pas en dessous de 3000 °. Il dit avoir eu des centaines de témoins qui ont testé ces métaux

Une once de plomb traité par H. Moray, fut titrée ensuite par le Laboratoire Boaz Mine à Norris Mont et a montré 35 cents d'or. Cent quarante grammes de terre sans aucune trace d'or ont montré après traitement un taux d'or correspondant à $122.50 à la tonne. Le bureau des titres à Salt Lake City a réalisé un test intéressant à partir d'eau venant d'un puits artésien, sans trace d'or avant traitement par H. Moray et qui donnait ensuite à la tonne $10.50 d'or et $2.63 d'argent.

L'Institut COSRAY

Henry Moray a eu deux fils, John Eugène, enseignant à Salt Lake City et Richard R. qui vit dans un ranch au Canada. Ce dernier est très réservé pour parler en public des recherches de son père car il n'a pas oublié les ennuis subis par ses parents. Les fils Moray poursuivent, (en 1995), le travail de leur père qui comprenait aussi une thérapie par rayons. Ils ont l'espoir de constituer un capital suffisant pour reconstruire l'appareil. (Dan Davidson a reconstruit un modèle de convertisseur qui malheureusement a brûlé, il le décrit dans son livre " Breakthrough…" disponible chezDelta SpectrumouHigh Energy, voir dans notre catalogue de Références)

Les fils Moray forment une société familiale qui détient tous les détails de l'appareil de leur père. Ils seront prêts lorsque des fonds seront disponibles pour accomplir le travail. C'est à l'Institut Cosray que se trouve l'organisation de base de la recherche. L'énergie radiante est leur projet principal, même s'ils font des contrats de recherche avec d'autres personnes.

Moray fils n'a pu donner de réponses au Pr Seike, sur les fréquences utilisées dans l'appareil de son père. Mais un film de 110 minutes, commenté par T. Bearden a été projeté au congrès de la DVS à Toronto en 1981. Il traite surtout des armes qu'offrent les technologies basées sur le travail de Tesla sur le champ gravitationnel. Cette vidéo, tout aussi intéressante que démoralisante peut être acquise auprès de P.O. Box 1472, Huntsville, Alabama 35807.

D'autres informations sur Henry Moray :

  • (1978), quatrième édition de " The Sea of Energy in which the Earth Floats ", de 1960 par John Moray, fils de Henry

  • (1945 et 1956), seconde et troisième édition de " Radiant Energy" For Beyond the Light Rays Lie the Secrets of the Universe " , déjà parue en 1931 sous forme d'un petit pamphlet de H. Moray " Beyond the Light Rays "

Il y a d'autres éditions, avec un changement dans le titre. La quatrième édition, la dernière de la main de Moray est considérée comme étant la meilleure, la cinquième, une version éditée, présentant quelques différences avec elle.

  • " The Complex Secret of Dr. T. Henry Moray " par Jorge Resines. Le premier livre est épuisé, mais une nouvelle édition illustrée, hors commerce, était encore disponible dans les années 80 chez COSRAY

  • V. Rosgnilk (Ravatin) consacre un chapitre à Moray dans son ouvrage Emergence de l'ENEL.

Source : http://www.quanthomme.info




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